Version 2.0 of my pinned self-description thread. 🧵. I'm a French+Canadian mathematician and gay geek, living in Paris, with eclectic tastes and interests. I tweet about all sorts of things, sometimes obsessively on one subject for days, later dropping it completely. ⤵️ •1/17.

RT @whippletom: This is the tale of a little frog who could. That frog's name was Rosie the Ribeter. And she could jump over 2 metres. And….

All I want out of life is more than my fair share.

Pour ce que ça vaut, je rappelle l'existence de la webapplication “Carto Tchoo” qui permet de visualiser la position en temps réel des trains en France.

Left: the image I used (found by googling “chemin montagne jura”). Right: the one in which ChatGPT “highlighted” the chamois for me. Note how other things in the image have changed (like the textures, the path in the background, etc.).

Link to ChatGPT conversation: Thanks to @Conscrit_Neuneu for pointing out such an example to me (he found it accidentally; this is an independent reproduction, on first try, with a different image, so the technique seems to be fairly robust).

A beautifully striking example of how AIs can hallucinate anything:. I ask ChatGPT for help in finding the chamois in the picture (there is none), so it hallucinates one, helpfully proposes to highlight it, and… it just adds a chamois to the image. 🤣

“Vibe coding” AI tool (🤦) goes rogue, deletes entire database despite being explicitly told to freeze, and pulls out the “I panicked” excuse. 😂.

Aussi les limites des forêts publiques montrées sur une carte: (merci à @conazole pour le signalement)

Je viens seulement de remarquer que Géoportail avait une info que je cherchais depuis longtemps: la carte des forêts de France montrant par un code de couleur les types de formations végétales (essences dominantes).

Je suis tombé sur ce jeu de données #OpenData avec la liste et les limites géographiques des forêts publiques en France métropolitaine, alors je partage:

Du coup, je me suis dit, il y a forcément un vrai matheux compétent qui a aidé la réalisatrice. Et de fait, j'ai regardé au générique, c'est Ariane Mézard, qui était au département de maths de l'ENS en même temps que moi, qui l'a conseillée. Donc merci à elle! •16/16.

Ce qui est sûr, c'est que les maths présentées dans le film, et même la façon des matheux de travailler ensemble, est assez crédible. (Bon, les tableaux noirs partout c'est exagéré, et ils sont trop bien organisés, mais l'idée générale est juste.) C'est super rare! •15/16.

(Bon, je suis d'accord avec une collègue que j'aurais plutôt vu — ou préféré voir — l'héroïne finir en couple avec sa colloc, ce qui n'aurait pas demandé grand changement au scénario sur le reste… mais ce n'est pas d'ordre mathématique, là.) •14/16.

Mais sinon, à part ce début que je trouve assez catastrophique, et le personnage du directeur de thèse que je ne trouve pas crédible du tout, le reste m'a bien plu. L'héroïne, elle, est crédible et attachante, et le cothésard à peu près aussi. •13/16.

(Une forme plus crédible de connarditude, par exemple, ce serait de voler les résultats du doctorant. Mais dans le film, justement, le directeur fait pression pour obtenir l'accord de l'héroïne pour mettre son nom sur un papier. Donc il ne se comporte pas comme ça.) •12/16.

Bon, le directeur de thèse est présenté comme un connard, et des directeurs de thèse qui sont des connards j'en ai vu (pas les miens! heureusement). Mais cette forme particulière de connarditude, franchement, je n'ai pas croisé. •11/16.

En tout cas, on ne dit pas à qqn qui a bossé 3 ans sur une thèse, «ah ben il y a une erreur, il faut repartir à zéro sur un sujet différent». On aura des résultats plus faibles, ou partiels, ou conditionnels, ou on travaillera pour y arriver autrement. Au moins on essaie. •10/16.

Et aussi, même si un résultat exposé dans un séminaire s'avère contenir une erreur, et qu'on s'en rend compte en live (ce qui est rare, mais ça arrive), on va dire quelque chose comme «on en discute ensemble après». Et c'est rarement totalement irrécupérable. •9/16.

D'abord, quand un matheux croit que quelque chose est complètement faux, il va dire «je ne comprends pas comment vous pouvez obtenir truc à partir de machin», pas «c'est complètement faux». (Parce que de fait, souvent ça ne l'est pas, on a vraiment mal compris.) •8/16.

Dans la scène du séminaire, les questions posées à l'héroïne sont parfaitement crédibles. Et puis vient la réaction complètement lunaire du directeur de thèse, «ça invalide tout votre raisonnement». Mais on ne dit jamais ça entre matheux! Surtout pas en public! •7/16.