Le découplage entre croissance et émissions de gaz à effet de serre est impossible soutiennent les partisans de la décroissance. C’est faux. L’empreinte carbone – intégrant les émissions importées – de la France a baissé de 26 % entre 2008 et 2023. Pour accélérer, il faut à la

les supposés «traîtres». Dommage pour… (la liste est malheureusement longue). Pour ne pas se résigner à cette défaite de la pensée et donc de l’action, voir l’excellente Revue K dont cet article :

palestinien et simultanément pour le droit à l’existence d’Israël, pour deux Etats donc? C’est ce que réfutent les adeptes de l’antisionisme. Sur ce registre comme sur d’autres, pour une certaine gauche, l’enjeu n’est plus de rassembler, de faire «front unique», mais de traquer

confusion soit possible : n’est-ce pas justement LE problème? Etre antisioniste c’est littéralement refuser le droit des juifs (et pourquoi seulement eux ?) à un Etat. Ne peut-on pas être contre Netanyahou et l’extrême-droite israélienne, contre les massacres à Gaza, pour un Etat

«Les juifs pour ou contre ?», puis la traque aux «sionistes» : ces messages relayés sur des réseaux d’étudiants de mon université Paris1 alarment. Des collègues m’ont suggéré qu’ils pouvaient relever d’un tropisme d’extrême-droite plutôt que d’extrême-gauche. Mais que cette

largement la déréliction politique que nous connaissons… J’étais l’un des invités de C dans l’air https://t.co/VFgXu65jtv

se réduira donc guère (les leçons du tournant austéritaire de 2012-2013 en Europe sont délibérément oubliées…) ce qui justifiera plus d’austérité encore. Le sentiment que l’économie est gérée avant tout au service d’une infime minorité et non de l’intérêt général explique

commandes au privé notamment le BTP) de 0,2 pt ; et les prestations sociales ont tiré le pouvoir d’achat des ménages et partant leur consommation. La compression de cette dépense comprimera un peu plus l’activité et partant les recettes (qui en dépendent largement). Le déficit ne

omet délibérément que la dépense publique n’est pas un puits sans fond. Sans elle la croissance en 2024 (1,2 % en volume) aurait été bien moindre : les services publics (car les fonctionnaires sont productifs !) ont augmenté le PIB de 0,3 pt ; l’investissement public (des

moindres recettes dues aux cadeaux fiscaux offerts principalement aux plus aisés). Le plan Bayrou propose d’aller plus loin encore dans cette politique pro-capital. Ses mesures d’austérité frapperont d’abord les classes populaires et moyennes et partant leur consommation. Bayrou

Le bilan de Macron est accablant : pour la justice sociale (pauvreté record, inégalités en hausse…), pour l’économie (activité atone, investissement des entreprises en baisse en 2024) et pour les comptes publics (déficit élevé en raison non pas des dépenses publiques mais des

Le rôle d'un Premier ministre n'est pas d'affoler les marchés pour faire passer sa politique... Une interview sur RFI au sujet du Plan Bayrou https://t.co/iTBcSWiEvJ

Un extrait https://t.co/En1COB9PEO

J’étais l’un des invités du 28e min d’Arte https://t.co/N1YPJv8jc3

nouveau dire : sus aux dépenses ! Leur boussole : réduire la part proprement républicaine (socialiste !) de nos économies, pour offrir ses activités au capital (fonds de pension, etc.). Mais à saper ainsi l’intérêt général...

annoncée qui frappera plus fortement les moins aisés (rien sur la taxation du patrimoine des plus riches !), la demande va se contracter… et partant les recettes publiques (qui dépendent de l’activité). Les déficits ne se réduiront donc guère. Et les libéraux pourront à

considérablement les inégalités) et cette part n’a pas augmenté depuis 40 ans. Les trois autres quarts sont versés aux ménages (et aux entreprises) et alimentent leurs dépenses auprès du… privé. La dépense publique a soutenu l’activité ces 2 dernières années. Avec l’austérité

keynésiennes (160 % du PIB en 1945 ; 27% en 1983), elle a augmenté depuis 40 ans avec le néolibéralisme (113 % en 2024). La dépense publique n’est pas un boulet : seul un quart sert à payer les fonctionnaires (qui augmentent le PIB, produisent des services publics qui réduisent

titres à échéance (il fait naturellement rouler sa dette), 55 Md€ pour payer les intérêts… et 80 Mds de déficit primaire (il rentre donc plus d’argent dans les caisses publiques grâce à la dette… qu’il n’en sort !). La dette publique avait baissé durant les 30 glorieuses

irresponsable à plusieurs titres. Non la dette publique n’est pas en soi un fardeau : à l’instar de celle du privé (plus importante !) elle permet de lancer des activités. Elle n’étrangle pas l’Etat : en 2025, il va emprunter environ 300 Md€, avec 175 Md€ pour rembourser les

L’injustice brise le pacte social et… abime l’économie. Les cadeaux fiscaux aux plus riches devaient relancer l’investissement des entreprises : il baisse (-2,3% en volume en 2024). La politique pro-capital est un échec. Bayrou agite les peurs pour la perpétuer. C’est