🟣Happy to see on this day the release of my first collective book about the #Azov Brigade coedited with @ChristianKaune1 and Alex Mackenzie at @ibidem11 @ColumbiaUP . ➡️

Vu qu’il a liké je conseille de suivre @t_tarasiuk qui suit de près cette question 😊.

14/L’Ukraine post-2022 n’est plus traversée par un seul nationalisme. Elle est aussi exposée à une forme encore marginale qu’est l’accelerationnisme . Et c’est cette mouvance que The Base incarne de façon brutale. Il faudra donc observer cela avec attention🛑.

13/En rejetant l’extrême droite ukrainienne comme « système-compatible », The Base ouvre un autre chapitre de l’histoire des radicalités dans la région.

12/La Russie pourrait très bien jouer un double jeu : dénoncer le nazisme ukrainien à l’ONU tout en encourageant, via ses services, la propagation de réseaux accelerationnistes comme avec The Base. Elle n’a forcément pas besoin de les contrôler. Juste de les laisser prospérer.

11/ Car ce que l’on voit émerger, ce n’est plus un nationalisme organisé, mais une radicalité sans racine, sans hiérarchie, qui méprise les anciens leaders, se détache de toute politique, et rêve d’effondrement. C’est cela, l’accelerationnisme.

10/Iryna Farion, députée nationaliste, ultra-identitaire, devenue voix de l’ordre — elle incarnait justement cette « trahison ». Son assassinat dont le manifeste a été publié en russe , alimente l’hypothèse d’un passage à l’acte d’un acteur radical dissident.

9/ Paradoxalement, l’extrémisme russe garde son importance via des formats séduisants, transgressifs, très différents du nationalisme classique type Bandera — devenu une référence dépassée par les jeunes activistes.

8/ Le danger, ce sont des trajectoires de loups solitaires nourries par des récits ultra-conservateurs, nihilistes, accélérationnistes. C’est un phénomène qu’on observe dans toute l’Europe. Et l’Ukraine, en guerre, offre à ces récits une scène idéale.

7/ Ce phénomène échappe aux anciennes grilles de lecture. Il ne s’agit plus d’idéologie politique, mais d’une culture de la destruction. C’est en ce sens que The Base s’inspire autant des thèses de la RAHOWA, que du terrorisme radical dont doit émerger un nouvel ordre.

6/ La plupart des recrues potentielles de cette nébuleuse sont jeunes, isolées, désaffiliées. Et exposées à des récits russophones issus de l’internet post-soviétique : néopaganisme, nihilisme guerrier, survivalisme et (important) figure du loup solitaire.

5/ Beaucoup l’imagineront mais on ne parle plus ici de bataillons organisés. Mais d’un archipel radicalisé, transnational, ultraconnecté via internet. L’extrême droite classique — structurée, politisée, "ukrainienne" — n’a plus la main. Le feu vient d’ailleurs.

4/ L’Ukraine, en guerre, est pour eux un terrain d’opportunité : instabilité politique, jeunes déstructurés, traumatisés, incertitudes sur l’avenir. C’est là que se loge l’accelerationnisme.

3/ Leur logique n’est pas celle d’un nationalisme militant classique, mais celle du chaos pur : The Base veut précipiter l’effondrement des États, par la terreur, les assassinats ciblés et l’embrasement de sociétés déjà fragilisées.

2/ A la lecture du programme The Base ne soutient pas l’extrême droite ukrainienne. Au contraire : elle la condamne pour sa coopération avec Zelensky et l’État ukrainien. À leurs yeux, Azov, Svoboda et cic sont des traîtres au service du « système ». Trop loyaux. Trop modérés.

1/Cette semaine, un haut responsable du SBU a été assassiné. L’attentat a été revendiqué par la branche ukrainienne de The Base, groupe terroriste américain d’inspiration néonazie et accelerationniste. Une piste : une nouvelle menace radicale prend racine en #Ukraine.👇

RT @JoursDeRetraite: Avec la vente de la Louisiane, Napoléon aurait pu financer nos dépenses de retraite pendant 6 heures ! .

Avec quelques précisions et remarques de ma part sur l’émergence du courant « accélérationniste » au sein de certaines franges de l’extrême droite ukrainienne pour @le_Parisien. Et ce faisait suite à l’assassinat d’un agent du SBU par le groupe The Base.

J’ai eu le plaisir de participer ce soir à l’émission #SensPublic sur @publicsenat, consacrée à la situation en #Ukraine en compagnie de @PALLEMON et @lucasmenget .Une discussion dense, alors que le soutien occidental semble de plus en plus incertain.

RT @NC_Renic: Teaching political science in 2025