[THREAD] Comme un "petit Covid" m'a fait passer de "je vais très bien 🤗" à "idéations suicidaires quotidiennes" en moins de 2 mois. (TW idéations suicidaires et autres joyeusetés de ce genre, du coup). ⬇️⬇️⬇️⬇️⬇️.

Vos astuces, stratégies, etc. pour réduire ou supporter des douleurs constantes qui durent plusieurs heures ? (migraines, douleurs gastro-intestinales, douleurs musculaires. ). Je prends tout.

"Ironiquement" également, mon père a récemment eu un cancer lymphatique qui a débuté par un énorme gonflement à cet endroit (en cours de rémission heureusement).

(même les médecin sont clueless, donc si jamais c'est arrivé à quelqu'un d'autre. ). Cela a débuté quand j'ai ajouté le Xanax au Zolpidem. Ironiquement, j'ai récemment eu un stent implanté via l'aine droite. mais aucune douleur de ce côté-là (note : je dors sur le côté droit).

Désolé pour cette question "Doctissimo", mais je ne trouve aucun début d'indice nulle part, donc je lance une bouteille à la mer. Si on s'endort avec du Xanax + Zolpidem, et qu'on se réveille environ 4 heures plus tard avec des douleurs pointues à cet endroit, c'est normal ?

"Non Macron ne veut pas supprimer l'assurance maladie universelle en l'état actuel des choses, il veut juste une société où tout le monde serait toujours tout le temps en bonne santé, c'est pour ça qu'il balance des phrases polémiques contre l'assurance maladie universelle" 🤡.

"Moi, je ne suis pas pour la gauche de la sécurité sociale et des soins médicaux remboursés, je suis pour la gauche de la Santé ! Je dirais même : je crois en la Valeur Santé !". C'est littéralement ça, le fond de cette rhétorique.

Quand tu postes ce genre de thread après minuit et que les seules notif' sont des likes de bots de Q, c'est vraiment pour m'achever 🥲.

Je sais qu'il y a des gens dans ma TL qui ont vécu des choses beaucoup plus difficiles, avec beaucoup plus de courage que moi, mais là j'ai atteint le bout du rouleau, je ne sais plus quoi faire (à part "survivre" jusqu'au prochain RDV médical, sans trop de conviction).

Je ne sais pas vraiment pourquoi je fais ce thread (pour hurler dans le vide ?), merci vraiment si vous m'avez lu jusque là. et si vous avez des pistes ou des expériences similaires à partager, cela pourrait m'aider, ou juste me faire me sentir un peu mieux.

Je précise que je suis en arrêt de travail (j'ai essayé de télé-travailler jusqu'à craquer complètement il y a 2 semaines), et je vais probablement perdre mon job (sauf guérison rapide miraculeuse), mais à ce stade. .

Ou alors il faut que je devienne (très rapidement) un expert en "méditation pour apprendre à être indifférent à la douleur" (si ça existe ?), mais vu comme je suis en miette mentalement, là, c'est très mal barré.

Sur des forums, je vois des gens qui sont dans une telle errance médical depuis des mois, des années, des décennies. Je pourrais supporter cela si mes journées étaient *minimalement* réjouissantes (genre pouvoir mater des séries sur un canapé), mais là, ce n'est pas le cas.

Mon principal espoir est que ce soit une sorte de "Covid long mais-pas-trop-long-quand-même", qui finira par passer (même si je ne vois aucun indice d'amélioration pour le moment).

Là j'ai fait tous les tests médicaux "simples", l'étape suivante, c'est une errance médicale de durée indéterminée (avec des tests complexes et invasifs et de gros délais d'attente, dont la majorité seront de fausses pistes).

J'ai RDV avec un psychiatre dans une semaine, mais ça ne règlera probablement pas la partie "physique" du problème, qui a initié la dégringolade de ma santé mentale (les urgences psychiatriques m'ont dit la même chose).

Alors je commence à avoir des idéations suicidaires de plus en plus fréquentes et précises (l'étape où on commence à imaginer des "plans" assez précis), la seule chose qui me retient (outre la lâcheté + peur de se rater/souffrir) est la douleur que cela causerait à mes proches.

Globalement, ces journées ne valent PAS la peine d'être vécues : impossible de travailler, impossible de dormir ou se reposer, impossible de se détendre (toutes les activités que m'apportent normalement de la joie deviennent insipides voire douloureuses dans cet état de merde).

J'ai quelques heures de répit certains soirs, où je retrouve un état à peu près "normal", comme en ce moment (fatigué, mais plus trop de douleurs/malaise), mais ça recommence le lendemain. et au bout d'un moment, c'est juste un rappel douloureux de "ma vie d'avant".

Alors au bout d'un moment, entre l'épuisement généralisé (impossible de se reposer correctement) et les douleurs constantes pendant l'essentiel de la journée, je craque nerveusement.

Avec ce cocktail, j'ai environ 3 heures de pseudo-sommeil "blackout", suivi de quelques rendormissements avec des espèces de rêves lucides très vivides et chelou (qui sont, étrangement, mon seul moment d'"évasion" de la journée. mais absolument pas reposant).