« Les processus de déconstruction des genres paraissent avoir généré un étonnant paradoxe de renforcement des postures identitaires sexuées, cette fois non plus structurées sur la division mais sur l'opposition, la sexcession. » #Vendredilecture

Je suis en train de lire Ailleurs chez moi de Douglas Kennedy et c’est assez douloureux de constater la différence de niveau avec nos écrivains locaux. Aucun n’est capable de mêler petite et grande histoire avec autant d’acuité socio-historique et si peu de nombrilisme.

"L’un des obstacles serait la fracture politique et sociale qui sépare hommes et femmes : les premiers penchent davantage à droite, les secondes à gauche, et beaucoup refusent désormais de fréquenter quelqu’un d’un bord opposé." #guerredesexcession https://t.co/6HYSWFyWNU

Amusante cette expression "dans mon livre" qui se répand sur les réseaux et manifestement principalement mobilisée par des individus qui ne doivent pas en ouvrir un souvent.

A l'université Erasmus de Rotterdam, l'antisémitisme se décide "démocratiquement" https://t.co/XjMJ07ACBr

La sexcession, c'est aussi ça, un subtil passage, au nom de la sécurité, de la non mixité subie à la non mixité choisie

La guerre de sexcession s’exporte en Allemagne ! „Fast 40 Prozent der 18- bis 30-Jährigen sagen, dass sie Frauen verstehen, die Männer hassen“ - WELT

Vincent Cocquebert (@vincentcocquebe) :��« Hommes et femmes se sentent mutuellement lésés, ce qui nourrit la “sexcession” » https://t.co/IgbA4LdcOL par @RonanPla

Ce passage par petites touches de la non-mixité subie à la non-mixité choisie n'est pas un signal excessivement positif de l'évolution en cours du code de co-existence des sexes #sexcessionjécristonnom https://t.co/BWabszyJtr

Des effets collatéraux (et amplificateurs) de la sexcession en cours...

Comme le disait déjà fort justement Saint-Just, « la liberté c’est la terreur » Merci à Brigitte Lahaie et à ⁦⁦@SudRadio⁩ pour cette invitation afin d’évoquer La guerre de sexcession !

"La sexcession ne se limite pas aux terrains individuels, puisque nous assistons à une métapolitisation du sexe. Autrement dit, la sexualité et l’intime se politisent, et la politique elle-même se sexualise." La guerre de sexcession (@ArkheEditions) est aussi dans @lemondefr

"Quand les couples se forment moins, quand la sexualité recule, quand la natalité s’effondre, c’est tout un modèle de civilisation qui se fragilise" https://t.co/TwdBA5sjrV Merci à @K_Boucaud et à @MarianneleMag pour cette interview sur La guerre de sexcession @ArkheEditions

Loin des débats stériles entre masculinistes et néo féministes, j'ai tenté de dézoomé le problème afin de proposer une lecture globale de cette fracture silencieuse (mais quand même vaguement bruyante) (4/4)

Ce phénomène, inquiétant par bien des aspects, je l’ai nommé la sexcession. C’est tout l’objet de mon quatrième essai, dans la continuité de La civilisation du cocon et Uniques au monde. (3/4)

Ces dernières années, de nombreuses études en Europe, aux Etats Unis et en Asie montrent une polarisation croissante des valeurs entre hommes et femmes, surtout chez les plus jeunes cohortes. Une désynchronisation massive dans l’intime comme dans le politique. (2/4)

Et si la fracture la plus profonde du 21 ème siècle n’était pas économique ou politique, mais entre hommes et femmes ? (1/4)

Un excellent article sur les ravages de la polarisation négative et de la « big identity » aux États Unis, publié en 2020 mais tragiquement d’actualité

Enfin un bel article sur l'immense Brian Wilson https://t.co/TExi6YEzZA

Rappel à certaines radios qui ont diffusé "Komoko" des Beach Boys en hommage à Brian Wilson. La chanson n'est pas de lui et il n'a pas participé à son enregistrement. @franceinter