Comme vous êtes plusieurs à me l'avoir demandé, voilà un 🧵récap de quelques-uns de mes fils sur différents sujets : 🚜agriculture, 🏙️ville, ⛈️climat, ☢️énergie, 🎩politique, 📰médias, 🌿nature, 🦋espèces. évidemment non exhaustif 👇

Loin du tumulte politique, c'est la période des moissons et aussi parfois des mystères. Ici, un brocard obsédé depuis plusieurs jours par une bande d'adventices, au point d'ignorer la voiture à quelques m. L'objet de convoitise ? Du mouron rouge, pourtant censé être toxique 🤔

Les chevreuils sont de retour au bassin. mignon, certes, mais aussi un marqueur imparable de sécheresse, puisque c'est le seul point d'eau sur plusieurs kilomètres. 💦

Tour au supermarché du soir, bonsoir 👩‍🌾

Et là aussi, on voit que certaines pratiques, par exemple un meilleur ciblage des infrastructures visées permet de réduire la conso de munitions, les impacts environnementaux/carbone mais aussi sociaux (destruction de logements, déplacement de réfugiés etc).

Pour compléter, le rapport dont sont issus les chiffres, porté par des chercheurs ukrainiens tente logiquement de "chiffrer" les dommages causés par la Russie et leur coût carbone (émissions directes, reconstruction de bâtiments détruits, incendies. ).

Bref, la décarbonation de "la guerre" mérite mieux qu'un doigt accusateur pointé sur un conflit. C'est un sujet important qui touche à la fois des infrastructures en France et des terrains étrangers, et qui dépasse complètement la question écologique. À quand un débat de fond ?

Ayant eu la chance de former et d'échanger avec des cadres et hauts fonctionnaires militaires, j'ai pu constater que le sujet n'est absolument pas une question légère , un truc "d'écolos", mais bien un enjeu stratégique avec des risques. Et c'est pareil dans d'autres pays.👇

Alors oui, "la guerre", l'opérationnel est le plus complexe à décarboner même si il y a des pistes : recours plus important au nucléaire, drones pour remplacer les vols, hydrogène, types de munitions, tirs de précision. 👇

Décarboner a plein d'enjeux autres que le climat: 1) Économies d'argent (infrastructures, transports) à travers la sobriété ou substitution 2) Sécurité énergétique et stratégique face à l'instabilité géopolitique 3) Résilience du secteur (investissement technologiques, emploi) 👇.

Coup de gueule sur le traitement médiatique de "l'écologie" qui ne fait à mon avis que renforcer le rejet du sujet. Dénoncer les émissions d'une guerre n'a pas de sens ! Les armées 🇪🇺, 🇺🇸, même 🇨🇳 travaillent déjà sur la décarbonation et pas que pour des raisons écologiques.👇.

Le programme CRP est administré par une branche du ministère de l'agriculture, et mis en œuvre sur le terrain par l'agence de conservation des ressources naturelles, les agences de l'eau et des sols locales et des partenaires locaux sous contrat (ONGs, universités).

👇mais également des co-bénéfices : amélioration de la qualité de l'eau (zones tampons, moins d'érosion) et de l'air. Bref, peut-être une preuve qu'agriculture et biodiversité peuvent co-exister dans des systèmes productifs ?.

Le lien 🇺🇸 montre un agri qui calcule, sur base des rendements obtenus (couleurs) la perte si il "sortait" ces zones de production pour les remplacer par des zones de conservation subventionnées. Bien qu'imparfait, ce programme créé en 1985 a eu des résultats très positifs

Loin des débats politiques de la PAC🇪🇺, ces technologies sont utilisées en Chine ou aux États-Unis pour sélectionner les cultures, les champs à cultiver et ceux à mettre dans le CRP (un programme de paiement écosystémique pour les zones peu productives) 👇

Une illustration visuelle de la variabilité de rendement 🚜 en bordure de haie : loin d'être uniforme, on voit un effet de bord très différent en haut et en bas, qui pourrait être lié à la hauteur, aux espèces, à l'orientation. La technologie permet de mieux comprendre 👇.

@publicsenat Si on parle beaucoup de bénéfices supposés des haies, il serait sans doute encore plus intéressant de comprendre la perte potentielle si les haies sont supprimées : pollinisation, ravageurs, érosion, augmentation des températures. Bref, quel est le "risque". 🦅🪲🪱👇.

Le titre de l'extrait de @publicsenat est tellement contreproductif, parce que le chercheur mentionne bien qu'à proximité de la haie, "les plantes poussent moins bien". 😭 Encore une fois, le sujet finit en pugilat pro/anti, alors qu'on parle quand même d'argent au final 👇

Le land sharing, le partage de l'espace avec un équilibre agriculture-biodiversité fait partie des solutions. Maintenir l'activité agricole, c'est aussi maintenir une activité économique dans certaines zones, avec des bénéfices sociaux. C'est aussi réduire les conflits. 👇

Il est un peu dommage que les recherches dans ce domaine, qui permettraient d'optimiser la plantation de nouvelles haies pour maximiser les bénéfices et de réduire les pertes, voire de faciliter leur entretien (hauteur max par ex) soient parfois vues comme des lubies d'écolos. 👇

1) Comment chiffrer les bénéfices (et donc la perte potentielle si les haies étaient supprimées) pour les comparer à la baisse de rendement ? 2) Comment prendre en compte la variabilité (orientation de la haie, hauteur, région et climat, type de culture. ) dans ce calcul ?