Bien sûr, les agents du service public n’ont qu’à dormir dans leur voiture ou à vingt kilomètres de Cannes pendant le festival. Après tout, il faut bien respecter les plafonds de dépenses, même au prix du ridicule. Pendant ce temps, le PDG de CNEWS peut s’offrir une suite à 10

"2027 sera la dernière chance de la France", proclame Philippe de Villiers, l'éternel prophète de l'apocalypse, toujours prompt à dénoncer l’Europe, l’immigration et l’islamisation de la France dite "profonde". La vérité est plus cruelle : il n’y aura pas de sursaut en 2027, pas

Henri Guaino croit encore au Père Noël. En décembre, passe encore. Mais à son âge, et vu l’état du pays, cela relève moins de la candeur que de l’aveuglement politique. Avertir que 2027 serait " le dernier rendez-vous démocratique " n’est pas une prophétie courageuse : c’est

Bardella est intouchable. Rien ne l’atteint. Les contradictions, les creux béants, l’indigence du propos : tout ruisselle élégamment sur sa carapace médiatique. Même une confrontation avec R. Bachelot n’a pas réussi à troubler ce miracle d’imperméabilité. Les Français, eux, ne

Praud s’indigne des salaires de ses confrères parce qu’il sait très bien que le sien est hors sol. La meilleure défense, chez lui, c’est l’attaque permanente. Monsieur Praud, cessez de commenter des chiffres qui n’ont plus aucun lien avec la réalité. Regardez plutôt le contenu de

Charles Alloncle se drape en grand "moraliste" et part en croisade contre les prétendues dérives humaines, avec une cible toute trouvée : les gros salaires de l’audiovisuel public. Terrain facile, exposition maximale, indignation à peu de frais. Le privé, lui, restera

Gilles-William Goldnadel, toujours aussi satisfait de lui-même et de sa descendance, assène sans détour : " Mes enfants ont déserté la France pour devenir israéliens. Ils avaient peur de l’immigration et des immigrés ; mes enfants se faisaient traiter de sale juif. " Mais cette

Les Français qui quittent le pays ne fuient pas seulement une France qu’ils ne reconnaissent plus : ils fuient aussi ceux qui prospèrent sur la peur et la falsification du réel. Face à cet exil, Éric Zemmour répond avec son éternel catastrophisme : " Il est minuit moins une, mais

Praud commence à entrevoir les bienfaits de l’audiovisuel public et mesure enfin l’abîme qui le sépare d’un journalisme digne de ce nom. Évidemment, il en parle sur le ton de la moquerie : c’est sa défense habituelle. Mais derrière ses " bien-pensants ", comme il les appelle,

Un député, figure éclairée de la démocratie moderne, nous annonce avec gravité : " Je ne participerai pas à cette grande magouille sur le budget. " Courage politique admirable. Résultat concret : pas de budget pour la France. Une réussite éclatante. Voilà donc comment le parti

Faire de la caricature et de l’humour suppose du talent : de bons auteurs, de bons interprètes, et un minimum de finesse. Faute de quoi, on ne rit pas, on grimace. CNEWS, déjà en difficulté pour se faire passer pour une chaîne d’information crédible, s’essaie désormais à la

Notre rapporteur, pardon, notre "cafteur" national, Pascal Praud, se permet de donner des leçons sur les salaires de l’audiovisuel public dans "C à Vous". Curieusement, il oublie d’évoquer le sien, pourtant indécent au regard du vide intellectuel servi à l’antenne. 70 000 euros

" Supprimer à la tronçonneuse des centaines de normes, en finir avec la bureaucratie, réduire l’immigration. " Le programme est posé. Le reste suivra mécaniquement. 2027 ne sera pas une confrontation d’idées, mais une procédure d’élimination. Les candidats tomberont les uns après

" Ma voie : moins de dépenses, moins d’impôts, plus de liberté. Elle fonctionne partout où elle est appliquée. " Sarah Knafo se présente en révolutionnaire de l’économie, mais recycle mot pour mot un catéchisme usé jusqu’à la corde. L’assurance est totale, la compétence supposée,

Goldnadel est vautré dans son nouveau rôle comme un arriviste ravi de l’être. Il jubile. Le sourire gourmand en bandoulière, il dégomme, rituellement, LFI et les musulmans, ce gibier commode devenu son fonds de commerce. L’avocat s’est évaporé ; reste le chroniqueur à plein

Le " RN " fait son marché électoral : un peu chez les " LR ", un soupçon de " PS ", et le tour est joué. Peu importe la cohérence, l’essentiel est de remplir le panier. Comme à l’accoutumée, personne n’ose interroger le programme, de peur de découvrir qu’il n’existe pas. Le vide,

Knafo, en parfaite exécutante du dogme libéral, entreprend de " réformer " l’audiovisuel en commençant par ce qui l’entrave : le service public. Comme toujours dans ce genre d’opération idéologique, on glorifie le privé, et l’on s’arrange pour ne jamais regarder ses ravages. Les

CNEWS, vous êtes une chaîne sans identité journalistique, et vos chroniqueurs, qu’il serait malhonnête d’appeler journalistes, errent à l’antenne comme s’ils ignoraient eux-mêmes ce qu’ils font là. Du matin au soir, enfermés dans un entre-soi pathétique, vous fouillez l’actualité

Un sans-faute pour Monsieur Lecornu. Dès sa première nomination, il s’est imposé comme un homme intelligent, discret, mais surtout lucide. Observateur attentif d’un monde politique brutal, il avance sans bruit, sans posture médiatique, traçant sa route au cœur d’une jungle

" J’ai peur pour mes filles, j’ai peur de les voir grandir." Marion Maréchal nous inflige ce refrain une fois sur deux. Le reste du temps, elle s’acharne contre l’islam, stigmatise les musulmans et pointe les immigrés comme responsables universels. Des problèmes concrets de la