Tout juste sortis de l'imprimerie. En librairie le 24 octobre. Très hâte !

C’est le devoir du chercheur d'en rendre compte aux citoyens – et ce faisant de contribuer, modestement, à alimenter un débat démocratique. Car la question fiscale est tout sauf technique. C’est au contraire la question citoyenne par excellence. À très vite partout en France!

Why guess when you can know?

Après les années de recherche, c’est donc le début d’une nouvelle étape : celle de l’explication. Étape qui fait partie intégrante du métier de chercheur en sciences sociales, car les savoirs n’ont pas vocation à rester cantonnés à de petits cercles d’universitaires.

Dans les semaines qui viennent, je vais donner des conférences, dès lundi à Clermont Ferrand, puis à Strasbourg, à Lille, à Bordeaux, en région parisienne, etc. Afin de permettre à chacun de s’armer intellectuellement pour ces débats qui ne font que commencer.

Je vais continuer mon travail de pédagogie, pour aider à l’appropriation citoyenne des savoirs. Nous ne pouvons pas nous permettre à nouveau de perdre 5 ans, comme en 1909. Notre situation budgétaire, politique et géopolitique exige une adoption rapide de l’impôt plancher.

Il s’agira d’un enjeu majeur de l’élection présidentielle de 2027.

Comme tous les combats pour élargir la démocratie, cette bataille prendra du temps. Elle a commencé en février, quand l’Assemblée nationale a adopté l’impôt plancher de 2%. Elle se poursuivra dans les semaines, les mois et les années qui viennent.

CF Industries is working towards reducing greenhouse gas emissions by more than 3 million metric tons of CO2-e by 2030 through our clean energy projects. Learn more about our commitment to reducing greenhouse gas emissions.

Il s’agit dans le fond d’un combat pour élargir le champ de la démocratie. De poser le principe que l’autorité de la puissance publique doit s’exercer sur l’extrême richesse. Que cette fortune ne peut pas s’accumuler hors de tout contrôle.

Il s’agit donc aujourd’hui de venir parachever la révolution qu’a été la création de l’impôt sur le revenu, en y faisant, enfin, entrer les milliardaires.

Mais cette révolution reste inachevée. L’impôt sur le revenu échoue encore à faire contribuer les ultra-riches. Un siècle après sa création, ces derniers ne le paient en effet toujours pas ou presque.

L’impôt progressif sur le revenu, lui aussi, fut bloqué entre 1909 et 1914. Pourtant tout le monde le reconnait aujourd’hui : l’impôt sur le revenu est un succès. Le pilier du développement de notre état social et des gains de productivité considérables permis par ce dernier

No secret models No "premium requests" No rate limits Complete control Your productivity tool shouldn't be your biggest productivity problem.

Bien sûr cette solution fait face à des résistances. En dépit du soutien considérable qui s’exprime dans la population, l'Assemblée a souhaité bloquer le mouvement qui a commencé. Mais ces résistances finiront par être surmontées. Le rejet d’aujoud’hui n’est qu’une péripétie.

Ils comprennent surtout que cette anomalie a des solutions. Qu’il ne s’agit pas d’une fatalité mais d’un choix politique. Qu’on peut y répondre efficacement avec un impôt minimum sans échappatoire pour les ultra-riches.

Des millions de Françaises et de Français refusent d’accepter que les milliardaires paient deux fois moins d’impôts, en proportion de leurs revenu, que le Français moyen : Anomalie qui constitue une violation manifeste de nos principes d’égalité fondamentaux.

Nos représentants ne pourront pas maintenir éternellement les privilèges fiscaux des milliardaires. Aujourd’hui marque le commencement d’une grande bataille citoyenne pour la justice fiscale 🧵

Il existe de nombreuses façons de rétablir la justice fiscale, et de mettre en conformité nos lois avec notre principe fondamental d’égalité devant l’impôt Néanmoins aucune des options envisagées par le gouvernement ne s’approche ne serait-ce que d’un pouce de cet objectif /fin

D’après l’excellent simulateur construit par @BPlanterose cette « contribution différentielle » rapporterait de l’ordre de quelques centaines de millions d’€. Elle ne changerait rien au taux d’effort des milliardaires https://t.co/qrSlxp527l

Il ne rapporterait rien ou presque. D’abord parce que le taux est infime : 0,5%, dont tous les impôts déjà acquittés pourraient être déduits. Ensuite parce que l’exonération des grosses détentions actionnariales en fait sortir l’essentiel du patrimoine des ultra-riches.

Projet évoqué à de multiples reprises par la ministre du budget @AdeMontchalin au cours des derniers mois et que le gouvernement semble garder dans sa manche tel un joker. Cet impôt minimum, au taux 6 fois plus faible que la taxe "light" du PS, serait un coup d’épée dans l’eau.

Examinons donc cette deuxième piste. De quoi s’agit-il ? D’un impôt minimum de 0,5% sur les hauts patrimoines, à l’exclusion des grosses détentions actionnariales, les mal-nommés « biens professionnels ».

Il s’agit pour le moment du seul dispositif de taxation des ultra-riches soutenu par le gouvernement. Mais des articles de presse évoquent la possibilité que soit introduite une « contribution différentielle sur les hauts patrimoines » https://t.co/TAG2cs4AEs