Aujourd'hui, la pression sur les publications est forte dès le début d'une carrière. Mais que publiaient les plus grands médiévistes français ? A quel âge ? Quelles conclusions en tirer aujourd’hui ? Petite enquête sur 8 médiévistes à partir de la biblio des regesta imperii. 1/8

RT @ltdla: Il y a six mois, voici ce que disait la préfecture de Normandie via la conservatrice, conseillère des musées de la Direction rég….

RT @ltdla: Impossible de réserver au Louvre jusqu’à vendredi prochain. Voilà pourtant un exemple des « foules » qui se pressent au second é….

RT @ArboitGerald: Je pose cela. 1/2.En 2024, selon Le Figaro du 14 août 2025 (p. 7), la 🇫🇷 a connu 2 513 actes antireligieux, se distribua….

RT @HavryshkoMarta: The Times on Biletsky – a case study in whitewashing and lobbying 🇺🇦far right in Western media. ♦️When mentioning his….

Si je me fie à ce que je vois depuis quelques jours, "Grok Imagine", dernier joujou de X, sert principalement à générer des images de femmes dénudées et d'hommes en armure de chevalier. C'est consternant, en particulier quand on pense au bilan carbone de ces bêtises.

@FraySebastien qui corrigera les erreurs éventuelles.

RT @WPezeMed: Saint-Nectaire, Issoire, Orcival… Les églises romanes en Auvergne sont très connues – mais qu'est-ce qui fait leur particular….

Alors qu’est-ce qui varie dans une église de Limagne? Tout le reste, et notamment le portail occidental ; il n’est même pas accessible à Orcival, bâtie à flanc de colline; à Saint-Nectaire, il porte deux tours-clochers… Tout est possible ! Merci d'avoir lu.

En comparaison, le visiteur d’une église gothique sait que la lumière est omniprésente (c’est bien le but !) et que les volumes sont plus homogènes et moins hiérarchisés. C’est une architecture de la lisibilité et de la clarté – scolastique, universitaire, disait Panofsky.

Le regard est aspiré par l’étagement des volumes vers la croisée du transept; c’est là que se trouve la source de lumière la plus proche, alors que la nef est obscure. Cette architecture parle d’une religion et d’une société dominées par la hiérarchie et la verticalité.

Conclusion : quel est le sens de ce rythme architectural ? L’abbaye-modèle de Mozat nous le dit. Sur le tympan d’entrée est écrit : « Celui qui entre dans le temple portera son visage vers les hauteurs » (ingrediens templum referat ad sublimia vultus).

7) La décoration est assez variable mais, à l’extérieur, on repère toujours, au chevet au moins, une corniche à modillons à copeaux, ainsi qu’un cordon à billettes longeant les fenêtres.

6) Le plan général est à trois absides axiales (l’abside centrale étant celle du chœur à déambulatoire). Les absidioles ne sont pas systématiques et leur nombre varie (ici: 4 à Issoire, 0 à St-Saturnin). Leur taille basse attire le regard du fidèle, dans la nef, vers l’autel.

L'abside est un demi-cercle lumineux et percé de fenêtres à arcades. Il est précédé d’une travée supplémentaire, toujours aveugle, qui se voit très bien de l’extérieur. Volonté probable de renforcer le support du massif barlong? Ici Orcival et St Nectaire

5) les chœurs de Limagne sont très reconnaissable. Sur les colonnes se trouvent la plupart des fameux chapiteaux historiés auvergnats. Ils sont surmontées par des arcades surhaussées typiques qui donnent de la verticalité à ces absides plutôt basses. Ici, St Nectaire et Issoire.

Les contreforts extérieurs sont discrets. La nef est portée par des tribunes à voûte en 1/4 de cercle. Elles sont à claire-voie, avec des baies doubles/triples. La nef est aveugle – et sombre, car les fenêtres sont dans les collatéraux et tribunes. Ici, ND du Port et Orcival.

4) La nef est typiquement lisse. Elle est voûtée en plein cintre et portée par des piles carrées à 3 colonnes engagées ; il n’y a pas, ou peu, de colonnes engagées dans l’intérieur de la nef. Cela crée une aspiration verticale très pure. Ici, Ennezat et St-Saturnin.

Les diaphragmes sont en effet à la même hauteur que le chœur, alors que transept et nef étaient beaucoup plus hauts. Ils assurent la transition visuelle entre la nef et le chœur ! Ils sont ajourés pour les alléger et éclairer la nef.

3) les arcs diaphragmes sont la 3e caractéristique du roman auvergnat. À 1e vue, ils sont lourds, opaques et coupent la ligne de la nef. En réalité, ils n’ont aucune utilité en termes de charge : ils jouent un rôle important dans le rythme architectural de l’édifice.

Dans le volume central, le carré devient l'octogone du clocher grâce à des trompes d’angle. Des baies pratiquées dans la façade orientale du massif baignent le transept de lumière. Enfin, des arcs 'diaphragmes' (c-a-d à paroi) encadrent la croisée du transept sur 3 côtés sur 4.