[THREAD] En quoi une dissolution dès le 07 juillet 2025 est possible ?

Vous voyez ce que je subis au quotidien parce que je dis la vérité !.

Au fond, tout dépendrait de qui se qualifie face au candidat RN au 2nd tour. Jean-Luc Mélenchon assurerait la victoire au RN. Le bloc central annoncerait un duel serré. Mais le canddiat de gauche unie, gangerait à coup sûr : aucune diabolisation contre lui. [THREAD OFF].

Mais cette bataille pourrait causer l'élimination du bloc central dès le premier tour du scrutin. Quant au Front, tout dépendrait de la capacité de Marine Le Pen à admette qu'elle doit laisser la place à Jordan Bardella. Et dissolution ou pas, leur problème n'est pas différent.

Au centre, les troupes de Gabriel Attal, Edouard Philippe, Bruno Retailleau, voire même de Gérald Darmanin, s'affronteraient pour la candidature de leur champion. Combien de candidats du bloc central in fine ? Difficile à dire.

IV/Conséquences pour 2027 :. Assez simple : ca sera la guerre des chefs à gauche comme au centre. A gauche, LFI & PS-PCF-ECO auront chacun leur candidat et la qualité de la campagne déterminera le vote utile. Mélenchon aurait quand même sa chance pour se qualifier au 2nd tour.

4/Reconquête :. Ah pardon, je vous avais oubliés. Le parti aura certes un peu plus que les 330 candidats de 2024 mais plafonnera à 2% grand maximum.

Vous avez dès lors compris la manoeuvre : dissoudre cet été pourrait permettre à Emmanuel Macron & LR de GAGNER des députés, s'approchant d'une majorité absolue. .

Nous pouvons donc imaginer une AN comme ceci :. Gauches (certes divisées) 140.Bloc central 277.RN 160

Dès lors je pense que le parti pourrait soit perdre un peu de sièges (genre 130) soit. en gagner un peu (jusque 160-170) ! Oui, ça parait dingue.

Alors évidemment, le RN serait quand même 1er ou 2e de peu à l'issue du T1 donc ne vous attendez pas à une victoire d'un candidat faisant 19% au premier tour comme dans l'exemple précité. Mais même en cas de désistement, le barrage serait sans doute moins fort.

Pour s'en convaincre il suffit de regarder par ex. la 2e circo de l'Allier : sans triangulaire, le député RN Joris Bovet aurait sans doute été battu en 2024.

Mais quid du second tour ? Là, c'est difficile à dire. Dans le sens où personne n'annoncera que le Front peut avoir une majorité, les appels au barrage seront moins forts. Pour s'en convaincre, regardez les législatives de 2917 et 2022 : affaibli au T1, le RN ne fait plus peur.

L'alliance RN-UDR ne réitèrerait sans doute pas ses 33,15% au premier tour. Mais les voir en-dessous de 28-30% me semble un peu excessif pour autant, ce surtout que le parti a encore progressé dans les sondages entre temps. .

3/RN :. La démobilisation des jeunes, à l'instar de 2021, coûtera des voix au parti à la flamme. Mais ça n'est pas si simple. En effet, la percée chez les retraités aidera à limiter la casse (même si on rappelle que ce sont surtout les retraités CSP- qui ont basculé).

Le bloc central cumule entre 220 et 250 députés selon comment vous comptez (notamment avec LIOT et les Outre-Mer). Difficile de les imaginer descendre en dessous. .

. Ce surtout que sous la houlette de Bruno Retailleau notamment on verra, encore plus qu'en 2024, des accords d'avant premier tour entre eux pour les députés sortants. Ces derniers, pourront difficilemement être battus dès lors : qualif au T2 assurée et barrage ensuite.

2/Macronistes et LR :. Bien évidemment, c'est à eux que profitera ce remaniement sociologique, l'électorat "boomer" leur étant encore relativement fidèle. Dès lors, leru score augmentera. Et on rappelle qu'ils cumulent environ 30% des voix aux législatives. .

(mais c'est un peu sorti du chapeau, on fait comme on peut hein 😅).

Et dans les banlieues, l'avance de la gauche est telle que l'on imagine difficilement ces circos être perdues. Par contre, la division et la démobilisation des jeunes risquent de coûter cher en milieu rural. 130 députés de gauche ne me semblent pas déconnant comme chiffre.

En effet, comme l'appel à l'union viendra du bloc hors-LFI, pas sûr que ces derniers souhaitent le rejoindre. Mais attention, pas mal de députés, fidèles à l'union, auront les 4 partis de gauche principaux derrière eux.