[interview] Retour sur une des interviews diffusées dans le podcast consacré par Kadécol/IFé au sujet d'Ecole Dehors : Hors-séries "Ecole Dehors" : #102 Interview Xavier Riondet

[site pédagogique] Quelques clichés pour se rappeler d'un épisode oublié de l'histoire de la pédagogie française et de la pédagogie de plein air : l'ancienne Ecole de Plein Air de Suresnes

[série d'entretiens] Les cinq épisodes de la série "Philippe Meirieu, pédagogue militant" sont disponibles. Cinq entretiens passionnants consacrés à cette grande figure de la pédagogie qui présida l'association Héloïse il y a quelques années https://t.co/x3DzEyhnwn

16/16 Pour compléter, nous vous invitons à aller consulter la notice consacrée par le Maitron à Albert Thierry. Lien :

15/16 Maurice Dommanget lui a d’ailleurs consacré une biographie en 1950 dans sa collection des « grands éducateurs socialistes », travail repris ensuite par Grégory Chambat dans son École des barricades (2014).

14/16 Dans un article du 5 avril 1912 de la Vie ouvrière intitulé « L’école et la Révolution », il exprime cette aversion pour la pédagogie catéchistique :« Catéchisme syndicaliste, catéchisme bourgeois, catéchisme laïque, peu importe et j’en ai au catéchisme lui-même. ».

13/16 Le caractère révolutionnaire de sa pensée est rappelé par La Bataille socialiste en août 1915. L’idée centrale est la remise en cause de tous les catéchismes, y compris celui de la République laïque.

12/16 La Revue pédagogique comporte un long hommage paru dès 1915 par Francisque Vial qui analyse la pensée politique de Thierry selon trois axes : l’attachement à la Révolution française, une morale syndicaliste et une mystique d’inspiration chrétienne.

11/16 Le premier texte que Thierry publia est un poème paru en 1902 dans La Jeune Revue suivi de nouvelles parues dans Les Temps Nouveaux ou L’École rénovée dont la première date de 1906. Ces nouvelles ont fait l’objet d’une publication en recueil en 1921 et 1922.

10/16 Philippe Meirieu le qualifie d’ailleurs « d’intellectuel libertaire, passionné de littérature » dans la préface à la réédition du roman intitulé L’homme en proie aux enfants (1909). Lien :

9/16 Sa vision de l’éducation lui a valu une certaine notoriété dans les milieux pédagogiques et antiautoritaires jusqu’à nos jours.

8/16 Ses idées nous sont connues par le recueil posthume intitulé Réflexions sur l’éducation (1923) préfacé par Roger Martinet et publié par la Librairie du Travail (de tendance anarcho-syndicaliste). Lien :

7/16 Thierry a publié des articles sur l’éducation entre 1909 et 1912 dans La Vie ouvrière. Gérard Montant a montré que ces articles sont le reflet d’un éclectisme politique qui ne se réduit pas à l’anarcho-syndicalisme.

6/16 Il est mort au combat en 1915 alors qu’il s’était porté volontaire pour revenir en première ligne malgré une blessure puis sa capture par l’ennemi. Sa mort fut glorifiée jusque sous la plume du nationaliste Maurice Barrès.

5/16 Il fut instituteur y compris en école primaire supérieure (EPS) puis professeur d’école normale à Versailles, fonction qu’il occupait au moment de sa mobilisation en août 1914.

4/16 Dans un hommage posthume l’inspecteur Francisque Vial évoque le normalien et son « extraordinaire puissance de travail ».

3/16 Il était fils d’ouvrier maçon et après sa naissance à Montargis, sa famille s’est fixée à Paris où il étudie au collège Chaptal en raison de son bon niveau scolaire. Il obtint le baccalauréat avant d’entrer à 19 ans à l’école normale supérieure de Saint-Cloud.

2/16 Né en 1881 à Montargis, Albert Thierry a théorisé le refus de parvenir et l’action directe en pédagogie. Celle-ci est définie ainsi en novembre 1909 dans La Vie ouvrière : « C’est de mes élèves que je voudrais tirer toute ma pédagogie. » Lien :

1/16 [Acteurs, traces et sites de la pédagogie] Aujourd’hui, Albert Thierry, avec Jean-Charles Buttier, de l’université de Genève.

@VilleNanterre @VilledeVanves 12/12 Pour compléter, nous vous invitons à aller consulter l'ouvrage de @SebLAFFAGE a ce sujet publié aux éditions @UnilimPulim :