On parle de plus en plus d'#ilotdechaleur, de rafraîchissement #urbain et d'adaptation à la #canicule et à la #sécheresse. Afin de répondre à ces défis, j'ai fondé le bureau d'études Freio, spécialisé dans la conception #bioclimatique :

Un article en anglais si le sujet vous intéresse :

What do you want to know?.

Sources : Ch. Péguy, E. Halley, M. F. Maury. Images : Wikimedia, Meteo-Marine, Cruise Mapper, Library of Congress.

Aujourd'hui les Pilot Charts sont toujours utilisées pour la planification dans la marine à voile de loisir. Cet exemple montre comment le développement de la météorologie et de la #climatologie a pu contribuer à mieux utiliser des énergies issues du climat. FIN 10/10

En 1858, soit dix ans à peine après la #découverte de ces nouveaux itinéraires, on estimait que 50 millions de dollars avaient déjà été économisés grâce aux cartes réalisées par Maury. Si l'on fait la conversion, cela représente environ 2 milliards d'euros d'économie. 9/10.

On imagine mal les économies de temps, de souffrances et de nourritures que cela a permis de réaliser, alors qu’aujourd’hui le trajet peut être effectué en moins de 24 heures en #avion. 8/10

Alors que la traversée Sydney-Londres demandait 250 jours avant les travaux de Maury, la durée de ce voyage a été réduite à 135 jours grâce à la publication de ses cartes. Cela représente un progrès absolument considérable. Tout cela sur la base de documents existants. 7/10

Les cartes de Maury ont permis d’identifier des vents bien plus favorables pour réaliser ce laborieux voyage en passant par le Pacifique austral et le Cap Horn, malgré un itinéraire plus long. Ce nouvel itinéraire permet de maximiser l'utilisation des vents dominants. 6/10

Avant les cartes publiées par Maury, les navires qui reliaient Sydney à Londres passaient par le Cap en Afrique du Sud et devaient affronter des #vents et des courants défavorables dans tout l’océan Indien. 5/10

La publication de ces cartes constitue une véritable #révolution. Elles utilisent un principe de rose des vents qui les rend bien plus détaillées que celles déjà existantes. La fréquence des vents est détaillée pour chaque zone de l'océan et fonction du mois. 4/10

À l'époque, la connaissance des vents est insuffisante. Mais dans les années 1840, il a l’idée d’exploiter les anciens journaux de bord des navires afin de créer des cartes des vents pour la #navigation maritime. C’est l’invention de ce qu’on appelle les « Pilot Charts ». 3/10

Matthew F. Maury est un officier de #marine américain né en 1806 et mort en 1873. Après un accident, il est contraint d’abandonner sa carrière de marin et se passionne pour la météorologie statistique et l’étude des #vents pour les besoins de la marine à voile. 2/10

Connaissez-vous la carte du #climat qui a changé le monde ?. Voici l’histoire d’une avancée scientifique vieille de 185 ans qui a bouleversé le commerce mondial et qu'on utilise encore aujourd’hui. UN FIL 1/10

Images : Christophe Meyer (Unsplash) / Researchgate. Sources :

Si l'attrait pour la plage est relativement récent (comme le montre Alain Corbin) elle incarne des valeurs positives et la rupture avec le quotidien. Ces motivations couplées au fait de pouvoir se rafraîchir rapidement expliquent qu'on y tolère bien la #chaleur !. FIN 10/10

L'exemple de la plage montre aussi que le confort dépend à la fois de paramètres physiques, psychologiques et sensoriels. Le plaisir de découvrir une plage peut suffire à compenser un #inconfort thermique important. C'est ce que la psychologie appelle une "motivation". 9/10.

Cet exemple peut paraître banal, mais il rappelle qu’on ne peut pas évaluer le #confort thermique d’un lieu indépendamment de son environnement immédiat. Le confort n'est pas qu'une affaire d'équilibre thermique avec le milieu ambiant, c'est aussi un jeu d'adaptation. 8/10.

La tolérance à la chaleur sur la plage est assez impressionnante et a été étudiée. Une étude menée dans les Caraïbes a montré que les touristes à la plage acceptaient des #températures jusqu’à 18 °C supérieures à celles tolérées dans les parcs : 7/10

Le confort est souvent une affaire de contraste entre deux ambiances différentes. Ici, l’eau et son évaporation abaissent très rapidement la #température ressentie. Sur une plage, le rafraîchissement est littéralement à portée de main, malgré l'inconfort sur le sable. 6/10.

Pourtant, on constate aisément que ce n’est pas la #chaleur qui dissuade les vacanciers sur les plages, bien au contraire. Pourquoi ? Parce que l’inconfort thermique y est compensé par la proximité directe de la mer, qui permet un rafraîchissement immédiat. 5/10

Malgré la présence du vent, on devrait logiquement fuir la plage. Si l'on prend un indicateur comme l'UTCI, qui agrège l'ensoleillement direct et réfléchi, la température, l'humidité et la vitesse de l'air, une plage génère un stress thermique très élevé (> 38 °C UTCI). 4/10