Avant le vote, Human Rights Watch avait publié un communiqué, parlant d’un « test » pr les pays européens siégeant au Conseil et affirmant : « Quand il s’agit de mettre un terme aux crimes d’apartheid, on ne peut pas rester simple spectateur ». Visiblement si, à Paris. 3/4
L’insoutenable légèreté de la diplomatie française sur Israël-Palestine en deux dates. Dimanche 23 mai, Jean-Yves Le Drian met en garde contre « le risque d’apartheid ». Première apparition du mot en A dans la rhétorique diplomatique française. Une percée ? 1/4
Pas si vite. Jeudi 27 mai, au Conseil des droits de l’homme de l’ONU, la France s’abstient lors du vote sur l’ouverture d’une enquête sur les atteintes aux droits de l’homme en Israël-Palestine. Comme en 2009, après la 1ère guerre de Gaza et comme en 2014, après la 3ème. 2/4
In fine, la commission d’enquête a été approuvée avec 24 voix pour (dont Bahreïn, qui vient de normaliser ses relations avec Israël - le geste va faire grincer des dents à Jérusalem), 9 contre (dont Royaume Uni et Allemagne) et 14 abstentions (dont France, Italie, Pays-Bas). 4/4