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#DiadaAmaz
ônia Aujourd’hui, c’est la Journée de l’
#Amazonie
au
#Br
ésil. Chaque année, la
#for
êt perd du terrain.
#Incendies
, mines d’or illégales, production de
#bois
. Comment on fait, depuis l’Europe, pour arrêter ça ? Réponse en images👇
La forêt est d’abord défrichée, avant d’être incendiée. C’est pour ça qu’elle brûle si bien (façon de parler). Plusieurs facteurs. 1/ L’agriculture. Le Brésil est le 1er exportateur de soja au monde et le 1er exportateur de viande de bœuf.
Le soja, c’est surtout pour nourrir le bétail européen, chinois et américain. Et le bœuf brésilien, c’est surtout nous, les Européens qui le consommons.
La solution ? Consommer moins de viande et mieux. Même les nutritionnistes sont d’accord : 1 fois par semaine, c’est largement suffisant. Et le bœuf français, il coûte moins en carbone et en forêt amazonienne.
Facteur 2 : Les mines d’or, de platine et de diamants. Il y en a partout en Amazonie. En Guyane française aussi. Montrons d’abord l’exemple avant de faire la leçon. Dites non au projet de méga-mine d’or en Guyane et non aux concessions déjà accordées.
Petit historique de la deforestation. Le code forestier brésilien est né en 1934. À l’époque, pas de route qui mène en Amazonie, que de la forêt vierge partout et 1 règle : un producteur peut défricher 75% de la parcelle de forêt qu’il possède.
En 1965, après contacts (souvent mortels pour les 1ers) au cœur de la jungle entre les peuples indigènes d’Amazonie et les blancs : le vide forestier évolue. Désormais, les producteurs doivent conserver 50% de forêt vierge sur leurs terres.
En 2012, nouvelle réforme pérenne : les agriculteurs ne peuvent plus défricher que 20% de forêt pour faire des champs pour la culture et le bétail. 80% de la végétation primaire doit être conservée.
Alors quel est le problème ? Quand on est agriculteur brésilien, protéger la forêt, ce n’est pas rentable. 1/ Elle ne rapporte rien à court terme. 2/ Elle coûte chère en entretien et peu à la vente.
Alors qu’est-ce qu’on peut faire depuis l’Europe ? Peut-être commencer là-encore par montrer l’exemple ? Rémunérer correctement nos agriculteurs, ceux qui travaillent dans le respect des bêtes et de la nature, qui protègent nos sols et notre biodiversité.
Facteur 3 : le production de bois. C’est beau les bois exotiques, je vous l’accorde. Mais là-encore, ce ne sont pas les Brésiliens qui en profitent, mais nous, les Européens.
La solution : chinons nos meubles ! Ceux qui sont déjà produits ne pourront pas redevenir arbres. Les colons n’avaient que faire de la protection de la forêt. Ils ont laissés derrière eux un bel artisanat qu’il serait dommage de ne pas conserver.
Pourquoi ? Parce que l’Amazonie, c’est le premier réservoir de biodiversité au monde. Mais surtout parce que c’est beau, plus beau que ce que l’Homme ne produira jamais.
Aussi parce que la survie de petit bonhomme en dépend. Lui, petit indien Karitiana qui pêche son poisson dans le Rio das Garças, affluant de l’Amazone.
Et lui, Antenor Karitiana, qui se bat depuis 30 ans pour faire reconnaître les droits des indigènes sur leurs terres. Une terre qu’ils protègent comme leur propre mère.
@amelierosique
C'est curieux mais il n'y a que la profession de journaliste qui s'attribue le qualificatif de grand (reporter) c'est sans doute ce qui les autorise a traiter de metiers qu'ils ne connaissent pas !